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  • : LE BLOG DE JEAN EROUKHMANOFF
  • : Billets d'humeur et réflexions engagées autour de la vie politique et citoyenne de Saint-Mandé et du Val de Marne
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Jean EROUKHMANOFF

Médecin généraliste à Saint-Mandé, ancien conseiller général et maire-adjoint de la ville.

Le Zoom Sur

Saint-Mandé et moi

RUE JEANNE D'ARC: C'est dans cette rue que mes parents ont choisi de s'installer ,en 1956 ,j'avais 4 ans.

RUE DU COMMANDANT MOUCHOTTE: C'est la rue de mon école maternelle puis , primaire. On l' appelait "Mouchotte" mais elle a été baptisée Charles Digeon.

AVENUE DU GENERAL DE GAULLE(anciennement rue de la République): J'y ai installé mon cabinet de Médecine Générale, pour soigner une patientèle qui me ressemblait, j'avais 25 ans.

Rue de l'ABBE POUCHARD: Mon fils aîné y a fait ses premiers pas.

Rue DE BERULLE: La rue du Conservatoire Robert Lamoureux, ma fille contrairement à ses frères adorait les cours de solfège.

Avenue DAUMESNIL: C'est là que nous nous sommes installés avec mon épouse, pour élever nos trois enfants et recevoir désormais avec un grand bonheur nos deux petits-fils qui attendent avec impatience la réouverture du Zoo.

Archives

Bio

1956 Je découvre Saint-Mandé, le bois ,les manèges ,le zoo, et les coupes de cheveux réglementaires d'Edmond, le coiffeur de la rue Jeanne D' Arc. 1969 :j'obtiens mon bac au lycée Berlioz. 1976 : j'ai fini mes études de médecine et j'effectue mon service National dans le 404 ème Bataillon de Commandement et de Soutien. 1977 : j'ouvre mon cabinet de Médecine Générale à Saint Mandé et je crée une consultation de Médecine Générale au dispensaire ST Yves ,à La Courneuve ,ne pouvant refuser la requête de Sœur Cécile, une patiente que j'ai soignée lors de mon internat au Hertford British Hospital,à Paris. 1980:Le Sénateur -Maire Jean Bertaud célèbre mon mariage avec Michelle, Chirurgien -Dentiste qui exerce avec moi ,avenue du Général de Gaulle. 1981,1984,1987 : Trois très grandes années, la naissance de mes enfants. 1995 : J'intègre le monde politique local de Saint Mandé, je deviens Conseiller Municipal ,puis Adjoint au Maire. 2001 :Je suis élu Conseiller Général de Saint -Mandé. 2008 : Je suis réélu Conseiller Général par les Saint- Mandéens.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:28
 LE MYSTERE DU BULLETIN MUNICIPAL

Mais où est-il passé ?

Le « 25 photos du maire par magazine » en pleine campagne électorale, le « Coucou me revoilà », le «Suivez bien mon regard » un peu comme le geste du gendarme de Saint-Tropez, bref LA brochure où on le voit partout (en haut, en bas au centre, en médaillon coquet ou en filigrane céleste, en petit et en grand… même très grand), le « Vous n’êtes pas près de m’oublier », enfin donc : notre bien connu et bien toiletté Bulletin municipal n’est pas encore paru !

Beaucoup s'en étonnent donc. On les comprend.

Est-ce :

- Parce qu’on manquait de photos du chef ?

- Parce que l’agence Harcourt - vous savez ces grands maîtres du portrait glamour, ce royaume du Photoshop qui immortalisa Gary Cooper, Lauren Bacall et tant d’autres - s’affaire ?

- Parce que le maire veut économiser pour payer ses emprunts toxiques ?

Il semblerait, selon certaines sources non confirmées - je mets cela au conditionnel - qu’un texte inséré chatouille, gratouille et malheureusement pourtant ne se prête pas à la bidouille. Las, quel coup du sort ! Et puisqu’il pourrait brûler les yeux des bien-pensants, surprendre les plus convaincus… Pourquoi, ma foi, ne pas tout simplement éviter de le soumettre à leur regard, n'est-ce pas ?

J’ai quelques propositions.

Et si :

- on distribuait notre Bulletin le 1er août ?

- une distribution inexplicablement ratée ne le déposait que dans 25% des boites aux lettres ?

- on en faisait une édition limitée, un petit « 100 exemplaires » humble et léger, une rareté estivale ?

Alors, chers lecteurs, je vous pose la question : dans mes 15 misérables lignes, qu’est-ce qui gratouille, qu'est-ce quichatouille, qu’auriez vous aimé qu’on tripatouille ?

Je vous livre donc le texte de ma traditionnelle tribune d'élu.

POURQUOI LA HAUSSE DE NOS IMPÔTS ?

Parce que tout ce que nous avions annoncé sur nos tracts lors de la campagne électorale était vrai, il y a eu relaxe par le tribunal de Créteil puis la Cour d’appel de Paris. Il n’y a jamais eu de diffamation sur ces tracts ou mon blog. Ainsi en a jugé la Cour d’appel.

Les erreurs de gestion étaient bien réelles. Le drame est que ces mauvaises habitudes prises par un pouvoir en place depuis un quart de siècle, tant qu’elles ne seront pas remises en question, contribueront à notre chute. Ce n’est pas la dotation du gouvernement qui est en cause (bien petite partie des recettes) mais la gestion de notre ville dans son ensemble. Voilà pourquoi les saint-mandéens vont être asphyxiés par les impôts tout en assistant au déclin de leur ville.

En 2 ans, en faisant voter par leur majorité une substantielle augmentation de leurs indemnités, le maire et ses adjoints n’ont pas choisi la bonne méthode. La mesure devient un symbole : ils s’augmentent et nous payons.

Jean Eroukhmanoff

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 16:11
MUSIQUE, MAESTRO !

Quelle semaine ! Quelles fêtes ! Les séniors les goûtaient d’avance, leurs sept jours de « Vie en rose ». Mais au « J’attendrai » succéda le « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? ». Qu'attendait-on justement ? Simplement la date du 19 octobre, jour de lancement de cette folle semaine...

Tout a commencé avec un exercice de rééducation de la mémoire...: un tournoi de bridge, passionnant, forcément, grâce à la parfaite gestion dont nous avons bénéficié avec « Le club des amis ». On y a laissé une promesse : passer de 6 tables à 15 l’année prochaine et se faire accompagner d’un arbitre pour le compte des points. Heureusement il y avait un médecin dans la salle pour prescrire l’Aspégic nécessaire et éviter que cette belle après-midi ne se termine par un repos à la chambre.

Le deuxième grand moment fut cette soirée gastronomique avec les fins mets amenés aux aurores (par mes petites mains, fraîchement actives à 4h du matin) depuis le premier marché de France et haut lieu des connaisseurs : Rungis. Le menu donc ? Pour ne rien vous cacher, il conquit tous les palais, et cela se comprend : Terrine de Saint-Jacques au crabe, pour la mise en appétit, suivi d’une coquille Saint-Jacques traditionnelle, ferme et laiteuse, et bientôt des flans de petits légumes, venus assouplir le civet de chevreuil, firent leur entrée, précédant tendrement le plateau des fromages au lait cru. Puis les corbeilles à pain furent desservies, les assiettes à dessert placées et un puissant Royal, nappé de crème anglaise, avant le café et ses chocolats, permit de signer la fin du festin. Je n’oublierai pas les boissons : Kir royal pour patienter puis Chablis et Brouilly. Les 35 convives furent enchantés, une vingtaine fut navrée : ceux de la liste d’attente…

Ensuite vint l’éblouissante prestation de Lucienne Foulet qui jongla avec Bach, Lully, Chopin, Fauré. Que de tempos différents mais à la rigueur de Bach elle sut contraster avec la passion de Liszt puis nuancer avec Saint-Saëns. Du grand art ! Bravo Lucienne !

Le jeudi, Mtre Cellard et moi-même organisions « Questions pour nos champions Saint-Mandéens » sur le thème « Reconnaître nos vieilles chansons françaises ». L’ambiance atteignit son apogée : doigt levés par dizaines pour répondre. Eddie Constantine, Boris Vian, Frehel furent reconnus en 10 secondes. Tino Rossi, Trenet, Brassens, avant même qu’on entende leur voix. Ce fut ensuite le temps de la valse, indétrônable, de quelques pas de Tango et de bons vieux rocks de la grande époque qui vinrent éblouir ceux qui préféraient rester assis. Un grand moment que nos Saint-Mandéens veulent renouveler.

Dernier temps : pour nos philosophes, historiens ou chercheurs : un Maître de Conférences à la faculté démontra à travers l’aventure du Kon-Tiki l’origine des peuples qui composent l’Amérique et la Polynésie et par extension les premiers à découvrir l’Amérique (non, ni les Français, les Portugais, les Espagnoles ou les Anglais encore moins les Vikings). Fascinant !

Bref des journées de bonheur pour tous plus encore pour le service Bel-Âge qui s’impliqua parfaitement. Remercions-les de leur gentillesse, leur dévouement et leur compétence !

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:00

Depuis le 29 mai, date à laquelle ont débuté des incidents graves dans notre ville, il a fallu l'article que j'ai publié il y a deux jours, pour obtenir hier, huit jours après donc , des commentaires officiels sur cette affaire. Dans l'intervalle, des dizaines de personnes m'ont posé des questions, demandé conseil et apporté leur témoignage angoissé sur les prolongements possibles de ce que Le Parisien appelle une "rixe entre jeune des communautés musulmanes et israélites" et le maire de Saint-Mandé une "bagarre...entre deux communautés différentes".

Face à un événement sérieux, quel qu'il soit, un responsable politique ne rend service à sa ville que de trois façons. 

D'abord, en informant ses habitants. En communiquant sans passer les faits sous silence ni en les délivrant au compte-goutte alors que d'autres se chargent, avec une bonne foi naïve ou une complaisance écoeurante, de répandre des informations et des contre-informations indiciblement tendancieuses. Il est tenu de ne pas rompre le dialogue mais au contraire de l'ouvrir pour rassurer les esprits avec des mots justes, documentés et raisonnés. Il est tenu aussi, bien évidemment, de rassembler en amont tous les éléments à sa disposition et de les regarder avec une objectivité absolue, en se gardant d'interprétations parcellaires ou expéditives. 

Il doit également agir, pour montrer la fermeté des pouvoirs publics face à une situation dans laquelle le droit et le civisme le plus élémentaire ne sont plus respectés. Agir aussi pour mettre en place des solutions réfléchies et efficaces. 

Il doit enfin prévenir, pour faire cesser les actes de délinquance, les débordements, les actes de violence épisodiques ou récurrents, organisés ou isolés. Il doit encore prévenir pour protéger les personnes les plus à risque (les enfants en premier lieu) comme pour désamorcer les velléités agressives. 

L'absence de réponse et l'absence tout court ne peuvent être ressenties que comme un aveu d'impuissance par une population légitimement concernée.

Il est regrettable, alors que j'étais dans ma ville ce week-end où j'ai assisté à la fête du"Printemps des Bébés", de ne pas avoir été prévenu de ce qui se passait, ni été associé aux réunions qui ont eu lieu en présence de deux commissaires, d'un commandant de police, du sous-préfet de Nogent et d'un adjoint de notre ville. En tant que premier adjoint mais aussi en tant que Conseiller général en charge du Collège Offenbach (devant lequel ont démarré les agressions), ma présence et mon implication attentive me paraissent une nécessité fondamentale.

Une gestion de crise de cette ampleur nécessite une concertation entre tous les responsables et une information précise.

Maintenant que les saint-mandéens ont été prévenus de la situation et savent qu'il est essentiel de calmer les passions ayant conduit à ce dramatique engrenage, maintenant que chacun sait qu'il faut éviter tout signe pouvant être assimilé, même à tort, à une provocation, maintenant et dans cet esprit de paix retrouvable, l'article que j'ai publié mardi n'a plus sa raison d'être, je le retire donc. 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 21:37

ARTICLE  RETIRE, explications dans "Pour la paix à Saint-Mandé" publié le 6/06/13

 

      

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 15:35

Le socle de notre démocratie est constitué par les élections municipales. C'est d'elles que découle la représentation politique de notre pays.

En effet à cette occasion, le plus souvent la population voit apparaitre une équipe relativement anonyme, en dehors d’un ou deux ténors, sous l'étiquette "Pour le bien de ma ville". Discrètement quelques partis bien marqués, eux, l'appuient. Les membres mi-amusés mi-intimidés de ce petit groupe sont soudés autour du leader tel le bonnet de nuit de la grand-mère sur la tête du loup. Une fois la ville avalée, "mère-grand" se relève pour se débarrasser de cette coiffe mal bâtie. Elle la plie, la saupoudre de naphtaline pour éteindre toute velléité mais le jure, l’enfilera à nouveau dans 6 ans. Pendant cette durée, que ceux qui travaillent ne voient pas passer, se profilent de futures victuailles : cochons de lait, bécasses, autrement dit élections cantonales (Conseil général), régionales, européennes  et leurs musts, législatives et sénatoriales. Là on jette le rasoir aux orties, on affûte les dents et on chausse le haut-de-forme des puissants en brandissant solidement l’oriflamme des loups. La meute vous entoure et vous entraine au banquet des maîtres du monde des animaux. Ebloui par tant de lumière on risque un jour d’oublier de réenfiler le bonnet avant le douzième coup de minuit.

Tout cela mérite d’être précisé à notre population saint-mandéenne qui ne doit pas être prise pour une grand-mère sous tutelle, ou un chaperon rouge du XIXème siècle.

Bien sûr je ne vais pas vous donner mon sentiment aujourd’hui. Je vais écouter chacun, être rigoureux dans mon analyse des comptes de notre ville et surtout ne pas gâcher ce travail entrepris, qui n’est pas encore terminé, en intervenant trop vite.

Vous l’avez compris je ne fuirai pas mes responsabilités politiques.    

 


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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 19:00

  Oui! Pourquoi? Plus exactement, pourquoi pas? Notre équipe municipale s'est retrouvée brutalement confrontée à une situation inédite: la première et le quatrième adjoints se décernant le titre de futur maire et prochain 1er adjoint, ont envoyé les faire-parts de décès du premier magistrat de la ville. Las! Celui-ci est bien vivant, en témoigne la sortie de ring qu'il leur a infligée au premier round du Conseil municipal. Le drame est qu'ils ont pris les trente-six chandelles pour les bougies du gâteau de la victoire; se posait alors la vraie question: qui va se dévouer pour le seau d'eau?

Les solutions: un bon psy pour leur rappeler qu'il faut laisser les rêves éveillés aux ados, et un conseiller politique qui leur remettrait en mémoire la formule de Churchill: "Tout le monde peut retourner sa veste mais il faut une certaine adresse pour la remettre à l'endroit!"

Ne les imitons pas, soyons sérieux.

Les saint-mandéens nous ont fait confiance en votant pour notre liste en 2008 et en nous confiant des responsabilités pour 6 ans. Quelles que soient nos inimitiés, nos regrets, notre vision du Saint-Mandé de demain, notre cité ne mérite pas d'être sacrifiée un an avant la date à laquelle chacun soumettra à la population ses conceptions de l'avenir. Nous avions un programme d'actions chacun dans son domaine, je pense avoir rempli le mien et avoir satisfait les saint-mandéens du mieux que je le pouvais.

Une certaine, grisée par les honneurs et l'apparat, ronronnant d'aise sous les flatteries, roucoulant au bruit de l'écho de ce nombre "premier" démultiplié à l'infini par la foule qui s'amusait du vertige engendré,  se fit Pompadour, un autre se voyant banquier, trônait à la cour ou sur le coffre oubliant les dettes, et ébloui par l'éclat des pièces, finit par confondre DEXIA avec SG, CA, BNP.

Ce n'est pas parce que ces amiraux de théâtre quittaient le navire que nous devions les imiter, nous n'étions pas tous façonnés comme le fameux "commandante Schettino". En outre Saint-Mandé est bien loin de ressembler au "Costa Concordia".

Saint-Mandé ne serait sacrifié à l'ambition de personne.

Les responsabilités que nous avions endossées devaient être honorées. Je m'engageai donc à assumer le rôle qui me serait confié. Et si le premier adjoint disparaissait, si on estimait que j'étais le plus apte au poste des finances, puisque je fais l'analyse du budget chaque année au CG, alors sans vanité, mais par nécessité et parce que notre ville ne méritait pas d'élections anticipées, j'étais prêt à accepter.

Le poste de premier adjoint n'est pas l'équivalent de major à Polytechnique ou à Normal Sup', c'est une simple désignation du maire. J'en suis conscient et j'en prends acte, ça m'est facile, je ne suis pas une Pompadour!

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 07:15

  Il me semble légitime de vous éclairer sur ces 20 jours qui ont secoué notre ville et qui resteront gravés dans son histoire politique. Si je vous ai fait patienter c'est parce qu'il fallait attendre la fin de ce mini mai 68 avant d'en faire une synthèse complète et définitive.

  Tout a commencé il y a quelques mois quand un vent de contestation s'est levé dans l'esprit des "tout proches" du maire, ceux qui avait pour fonction de servir de masse absorbante à l'égard des "mauvais esprits". A force d'ingurgiter les persifflages, ils s'interrogèrent puis se mirent à réfléchir ensuite à revendiquer avant de se révolter. La contagion par ce virus hyperactif fut des plus intenses. "Les putschistes" pensèrent que l'indépendance aurait pu avoir sa place au sein de l'assemblée et mieux, qu'une absence de hiérarchie serait idéale. Ils posèrent le problème d'une droite autonome, et même d'une anarchie, au sens éthymologique du terme. Il fallait une bonne dose de naïveté, une énorme immaturité politique pour oser ce retour à l'utopie du XIXème siècle. Incroyable à Saint-Mandé en plein XXIème siècle chez des édiles auxquels on avait confié un poste de 1er adjoint et un autre le soin de s'occuper de nos finances!

 Ce qui m'étonna le plus dans cette "conspiration", c'est la durée pendant laquelle elle fut fomentée: plusieurs mois d'entrevues secrêtes, d'accumulation de dossiers, de mises au point avant le "grand splash". Et là on reste médusé; comment ont-ils pu imaginer que 14 mois avant le rendez-vous électoral prévu il paraissait légitime de renverser celui qu'ils cotoyaient depuis 18 ans qu'ils fréquentaient comme ami, dont ils avaient accepté d'être l'adjoint pendant 5 ans. Pire ils avaient appelé les électeurs à voter pour lui confier des responsabilités nationales 8 mois plus tôt!

 L'autre bonne dose de non-sens politique dans cette "putschite" d'opérette est le but affiché: une adjointe voulait être maire, comme un enfant qui réclame une glace ou un bonbon à sa mère. L'envie frénétique d'être maire ne peut justifier un putsch, à l'inverse des scandales, une corruption prouvée, un délit ou un changement politique majeure dans la population.

 Le tract diffusé, qui devait lancer un mouvement de grande ampleur, fit un flop dans l'opinion qui ricana de la tragédie... pour leurs auteurs. Puis chacun tourna la page, couteuse pour les auteurs du tract. Y en aura-t-il d'autres? Le groupe comprend l'ancien adjoint aux finances. Peut-être leur expliquera-t-il que ce type de pétard revient cher et qu'à un par mois le dépôt de bilan n'est pas loin. Ceci dit ça reste très amusant et stimulant.

La suite fut simple, puisqu'ils revendiquaient une indépendance ceci contrevenait à une attitude de groupe majoritaire. On leur retira leur écharpe en confiant à d'autres adjoints leurs délégations (crèches et finances). Puis quinze jours après on confia des responsabilités à deux nouvelles personnalités locales: Mme Trimbach qui travaille à l'UNESCO et s'occupera des berceaux. Quant à Julien Weil l'hyperactif de la politique, en 5 ème année de droit, la rénovation des Relations Publiques et les nouvelles technologies de la communication devraient lui aller comme un gant.

Alors un grand merci pour ce hara-kiri collectif qui a donné un coup de jeune à notre équipe. 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:02

L'année 2013 sera celle de la réflexion, après celle des promesses, avant celle des décisions.

La France se trouve à un carrefour. Emmenée par un président élu par dépit conscient de cet amour par défaut, elle tangue dangereusement. Cet énarque a cru qu'en enfilant les habits d'un homme normal, inconscient des réalités économiques, les lois qui régissent les pays développés se plieraient à cette ignorance béate. Pour sceller l'avenir et l'asservir à sa naïveté il décida de défier les évidences en promettant solennellement la décrue du chômage dans un an, qu'il associa à une rigueur lui interdisant de dépasser 3% de déficit, un chiffre que même la droite ne tint pas.

Le saut de l'ange était impeccable mais la piscine vide.

Cette crise parfaite pour n'importe quel opposant va se révéler intenable pour celui qui promettait "plus de" logements, "plus d'"emploi, "plus d'"assistance.

Au plan départemental les compensations financières qu'on réclamait au gouvernement de droite pour les transferts de compétences, obligations nouvelles réclamées au département, ont été effacées. Le PS possède tous les droits même de ne pas payer pour les prestations fournies. Mais en ajoutant la perte de ces recettes, aux gabegies (plusieurs centaines de milliers d'euros pour les remontées mécaniques à La Plagne, réhabilitation d'une briquetterie désaffectée pour une pile de "briques"...) tout cela va certes améliorer le moral de ceux qui vont en profiter mais pas celui de ceux qui vont payer. Le Val de Marne vous attend... avec votre chéquier.

Le sourire est accueillant mais les canines un peu longues.

Quant à notre ville, souhaitons que la naissance du "Val de Gaulle" soit aussi réussie que la création de l'institut "Val Mandé" et que l'opération "boutiques vides" ne soit pas suivie de "rues désertes".

Alors à notre pays, à notre département, à notre cité je souhaite une "Belle année, bonne chance et... beaucoup de clairvoyance".  


 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 23:49

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Après avoir appris qu'il ne serait jamais président, je parle de Morin (trop vieux! Il a connu le débarquement. À la limite on pouvait lui proposer une consultation gratuite au Centre d'Amélioration de la Mémoire, après deux ou trois séances effectuées par le remarquable Juan Vazquez il se serait souvenu qu'il était au centre et pas à droite), avant le lancement de la campagne de soutien du PS... absent pour les législatives! (le reste des séances servirait à réapprendre les couleurs à la virtuelle candidate socialiste: vert= bleu+ jaune, et rose= rouge+blanc), j'avais décidé (un peu forcé par mon programme pour le bel âge) d'aller à Périgny visiter l'exceptionnel musée Dubuffet.

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 Périgny c'est là où fut tourné "Le Prisonnier" avec Patrick Mc Gohan, enfin "où aurait pu...". Une ville de pavillon où toutes les routes mènent à la mairie, aucun café, aucun commerce, aucun homme, aucune femme, on se croirait chez les Amish. Heureusement le car de saint-mandéens changea des gazouillis d'oiseaux.

On put enfin découvrir la Closerie Falbala dont les lignes peuvent évoquer les circonvolutions cérébrales et qui fut créé dans les années soixante, au moment où Dubuffet s'inscrivait au Collège de 'Pataphysique, science qui coiffe la physique et la métaphysique. Une science à laquelle, c'est un scoop, a dû s'inscrire chaque candidat aux prochaines élections puisque son créateur, Jarry la décrivait comme :"la science des solutions imaginaires".

Oui, et le titre? Effectivement lorsque Dubuffet vint poursuivre le commerce du vin dont il héritait de ses parents, il travailla à Charenton, et dans les années trente, vécut à Saint-Mandé! 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 19:52

conf--Peut-on-ne-pas-vieillir-2012-002.JPG

C'est La question à laquelle j'ai été confronté hier.

D'un coté une femme Secrétaire d'Etat chiraquienne, devenue villepiniste, puis sarkoziste mais avant tout "ministriste", de l'autre nos saint-mandéens auxquels j'avais promis la 14è conférence sur le thème "Peut-on ne pas vieillir?".

Mais si une intervention peut s'improviser, quatre conférenciers avec chacun son matériel, son avis sur l'ordre de passage, ses nécessités d'horaire et de durée, la mise en place des meubles, le contrôle des micros, la disposition du matériel, les textes de liaison etc... tout cela ne se prépare que quelques heures avant. Je présidais en outre ma commission "Solidarité, affaires sociales" à 19 heures. 
L'ouverture des portes ayant lieu à 20 heures, je ne pouvais me trouver à 17 heures à l'Institut le Val Mandé pour saluer avant de partir: ministre, directeur de l'ARS, députés...

Je choisis donc mes concitoyens.

La conférence fut passionnante et permit d'aborder 4 sujets médicaux où les progrès ont été sensibles en 2012:

_ Le Dr Libeskind ophtalmologiste aborda la maladie qui angoisse ce dixième de la population qui en sera atteint.
La "macula", dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) première cause de cécité acquise menace toute personne de plus de 50 ans, en particulier ceux qui ont été opérés de la cataracte ou subi des UV à outrance. Des injections de tout nouveaux produits dans l'oeil sous anesthésie locale ont permis des améliorations sensibles. Et les injections de cellules embryonnaires ont permis en quatre mois à des personnes aveugles de reconnaitre des
objets gros comme des doigts. Un énorme espoir donc pour ces patients.
conf--Peut-on-ne-pas-vieillir-2012-008.JPG_ L'hypertension fut traitée par le Dr Granier et montrait que le drame dans ce domaine, qui concernera aussi un dixième de la population, réside dans l'observance du traitement. Une angine traitée est guérie, mais pour cette affection comme pour le diabète, la maladie reprend dès l'arrêt de la prise des médicaments et va provoquer des accidents vasculaires ou un passage en dialyse. Pour éviter ce risque il faut privilégier des traitements simples: unconf--Peut-on-ne-pas-vieillir-2012-010.JPG
comprimé qui concentre deux ou trois principes actifs, et prouver au patient que l'hypertension reste sournoise et menaçante. En lui demandant de pratiquer des prises de tension deux fois par semaine, lui-même, en achetant un tensiomètre "huméral" (se place en haut du bras et non pas au poignet), il comprendra l'intérêt de la vigilance.
conf--Peut-on-ne-pas-vieillir-2012-014.JPG_Le Dr Izou-Fouillot nous présenta les nouvelles prothèses du genou et de l'épaule.
Pour la première elle conseilla de tout tenter avant: injections d'acide hyaluronique, lavages articulaires (sauf de 50 à 65 ans) et prothèse monocompartimentale si la chirurgie de varisation (réaxation du membre qui a tendance à se déformer en X) n'a pas suffi. Dans les plus mauvais cas elle conseilla d'accepter la prothèse totale mais le genou sera long à rééduquer.

Pour l'épaule, les nouvelles prothèses dites 'inversées" sont idéales et ne méritent pas de réticence, si l'indication est posée car la charge qu'on infligera ensuite au membre est bien moindre que le poids du corps infligé à un genou par exemple.
Dans tous les cas une prothèse s'use même les "céramiques" actuelles en 15 ans. Donc : attendre si possible les 70 ans
_ Pour le Centre d'Améliortion de la Mémoire M. Vazquez a rappelé que ce centre est la seule structure saint-mandéenne habilitée à faire un diagnostic et autoriser un généraliste à prescrire les médicaments pour la maladie d'Alzheimer. Il a précisé que le traitement médical n'est pas tout et que les séances de stimulation cognitive sont un complément, en particulier elles retardent chez tout patient l'apparition des premiers symptomes. Donc il ne faut pas hésiter à consulter, car une maladie très évoluée échappe à toute amélioration quels que soient les thérapeutiques envisagées.

Je sais, j'ai raté des photos avec le ministre.

Le plus ennuyeux, c'est quand on est candidat. 

 

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