L'année 2013 sera celle de la réflexion, après celle des promesses, avant celle des décisions.
La France se trouve à un carrefour. Emmenée par un président élu par dépit conscient de cet amour par défaut, elle tangue dangereusement. Cet énarque a cru qu'en enfilant les habits d'un homme normal, inconscient des réalités économiques, les lois qui régissent les pays développés se plieraient à cette ignorance béate. Pour sceller l'avenir et l'asservir à sa naïveté il décida de défier les évidences en promettant solennellement la décrue du chômage dans un an, qu'il associa à une rigueur lui interdisant de dépasser 3% de déficit, un chiffre que même la droite ne tint pas.
Le saut de l'ange était impeccable mais la piscine vide.
Cette crise parfaite pour n'importe quel opposant va se révéler intenable pour celui qui promettait "plus de" logements, "plus d'"emploi, "plus d'"assistance.
Au plan départemental les compensations financières qu'on réclamait au gouvernement de droite pour les transferts de compétences, obligations nouvelles réclamées au département, ont été effacées. Le PS possède tous les droits même de ne pas payer pour les prestations fournies. Mais en ajoutant la perte de ces recettes, aux gabegies (plusieurs centaines de milliers d'euros pour les remontées mécaniques à La Plagne, réhabilitation d'une briquetterie désaffectée pour une pile de "briques"...) tout cela va certes améliorer le moral de ceux qui vont en profiter mais pas celui de ceux qui vont payer. Le Val de Marne vous attend... avec votre chéquier.
Le sourire est accueillant mais les canines un peu longues.
Quant à notre ville, souhaitons que la naissance du "Val de Gaulle" soit aussi réussie que la création de l'institut "Val Mandé" et que l'opération "boutiques vides" ne soit pas suivie de "rues désertes".
Alors à notre pays, à notre département, à notre cité je souhaite une "Belle année, bonne chance et... beaucoup de clairvoyance".