1/ Attention aux petits coups de chaleur...
Durant l'été, bien souvent, certains ne s’hydratent pas suffisamment. Et, faute d'un esprit clair, basculent dans le drame, se croyant parfois victimes de complots à la Richard III. Ils se retrouvent le front moite, la main tremblante, s'imaginent soudain trahis par leurs proches, poursuivis par des personnages de romans ou de théâtre. On appelle cela le drame persécutif, qui peut persister même après réhydratation… Alors buvez, buvez, mais attention : pas de réhydratation au rosé !
2/ Méfiez-vous des méduses...
Belles mais vénéneuses, elles peuvent vous coûter cher, si cher, à vous ou ceux qui vous entourent. Celles des caraïbes, par exemple, vous laissent penser qu’en trois brasses, après un rapprochement tout en prudence imaginiez-vous, vous en êtes débarrassé... Mais las, les filaments de ces créatures exotiques s'étirent, vous entourent et savent vous tresser très vite une cage décidément bien collante. Une vraie poisse ! On en décramponne à peine une de l'épaule, que trois autres viennent déjà vous léchouiller le mollet. Et que dire des cas de piqûre... Alors que faire ? Avant tout, il est recommandé de cesser de nager entre deux eaux. Restez plutôt dans les petits bassins, ou sous le parasol avec un bon journal. Bien sûr, si vous êtes et avez toujours été un incurable passionné des pêches en pleine mer, et que vous finissez immanquablement par céder à l'appel de ces indolentes jelly-fish, une seule solution alors, lorsque vous vous retrouvez tout empêtré notamment et un peu bête forcément : sortir vite de l'eau, puis vous rincer vigoureusement, sabler les fines tentacules. Une grosse piqûre ? Si le choc a été violent, consultez sans attendre... Car outre la douleur, toujours brûlante, un intense sentiment d’angoisse apparaît souvent, suivi parfois d’une petite dépression. Ah, ces méduses... Les antihistaminiques évitent, heureusement, de se transformer en Lady Macbeth qui se lavait, se lavait pour effacer la tache originelle.
3/ Prudence avec le volant...
Imaginez que vous empruntiez le véhicule de la société, par erreur peut-être. En vacances, on est si distrait. En général, ce n’est pas un véhicule de plus de 10 ans, heureusement, plutôt confortable même, plein de gadgets pratiques, de cuir et d'accoudoirs en rotin, et gavé d’essence cela va de soi, mais pour une fois donc sans chauffeur. Si un accident survient, vous officialisez l’utilisation d’un véhicule de fonction au nom d’un confort personnel. Et si vous exercez dans l’administration, en dépit de vos plus fiers serments de bonne foi, main sur le coeur, torse bombé, c’est un ABS, abus de bien social. Dura lex sed lex.
4/ Attention aux soirées "too much"...
Ce n’est pas parce que vous vous sentez le meilleur que vous êtes le meilleur. Parfois, le dernier refuge de vos invités devient la fin de bouteille restée sur la table, pour oublier ou pour sommeiller… et signifier à l’hôte que « too much is too much ». Les années suivantes, les invités se raréfient et il ne reste plus que l’épouse pour écouter ...à moins qu’elle aussi ne finisse dans l’eau ferrugineuse…
5/ La folie des dépenses...
Vous faisiez confiance à une personne que vous pensiez bien connaitre ? vous partez et au retour il vous taxe ? Car tout est bon pour justifier la note qu’il vous présente : il a été obligé d’emprunter à un taux exorbitant pour faire face à des dépenses imprévues. Il a pris le chauffeur pour faire les courses (il n’est pas très Über pop). Il a été forcé de se nourrir dans les restaurants du Michelin, les autres gâtant son appétit et contrariant son estomac. Mais il vous remercie bien. Dans ce cas, redoublez de vigilance et de courage, les mêmes causes produisant les mêmes effets : l’année prochaine il vous régale encore. Enfin, il se régale autant.
Bonnes vacances