Présence de Valérie Pécresse et tonnerre d'applaudissements aurais-je dû écrire.
Chaque année l’applaudimètre explose, pas qu’à la fin de son texte, mais toutes les trois minutes. On est loin des 3 applaudissements programmés, orchestrés par notre maire sortant pour une heure de texte poussif.
Les meilleurs ne s’y sont pas trompés : Cambon, exceptionnellement et contrairement à sa venue à Saint-Mandé, était en avance, Herbillon était là, mais surtout, reine de la soirée Miss Valérie Pécresse avait sacrifié son dîner samedi pour découvrir les talents de ce maître du verbe, Didier Gonzalez, lors de son récital unique sur le thème des vœux.
Député méritant, déchu certes, mais dans une ville où le PC régna pendant 30 ans, maire d’une commune minée par les nuisances sonores d’Orly, il a su enthousiasmer sa population, la conquérir en transformant cette banlieue noire en ville de province pleine de charme. Et depuis 13 ans il nous offre son show anti-cosaques (le PC), antigouvernemental. Il se rit des règles d’or des candidats, jonglant avec les phrases, les idées, les personnalités. Il plaisante, ricane ou peste et nous entraine dans son sillage, il nous offre une heure de bonheur, de rire franc profond dont on avait oublié qu’un homme politique eût pu en être la cause. Il jongle avec Valmy puis Gergovie, cite du latin sans jouer les Trissotin, ne s’offusque que des crétins, le rire alors nous atteint et sur nous déteint. Lui est sur le Palatin, le lendemain cause de tous les potins.
Oui, car tout est écrit en alexandrins.
L’ovation fut exceptionnelle et il s’excusa presque de n’avoir pas prévu de bis. Merci à toi Didier, copain du Conseil général.
Merci de n’être pas venu dans notre ville assister à nos vœux, j’aurais été mortifié.