Initialement, l'université d'été de La Rochelle devait servir de pierre pour aiguiser le sabre du hara-kiri auquel F. Hollande contraignait le PS. In extrémis, c'est le Politburo sur ordre du petit père du peuple qui transforma en Douma les lieux prêtés malgré lui par Olivier Falorni, le tombeur de Ségolène. Ailleurs le monde politique prépare son cartable, songeant aux petites phrases à ciseler tout en regardant les derniers rayons du soleil disparaitre ou sourit en envisageant les arènes où il se produira.
Le patchouli politique n'a pas encore envouté ceux qui subissent ses effluves dès la rentrée, plus encore à Saint-Mandé où l'essence pénétrante n'a laissé la place qu'à un parfum dilué... Le retour semblait paisible, quand ce matin on me signala un article qui m'interpelait (dans "Saint-Mandé au centre de nos vies").
Une lettre ouverte à l'intention du Président du Conseil général était signée L. Alonso, mais ce courrier était aussi destiné au maire et à moi-même.
L'auteur, nous le voyons régulièrement dans le public lors des conseils municipaux, mais alors que certains spectateurs discutent entre eux certains points à l'ordre du jour, ou interprètent les résultats des votes, lui me semblait particulièrement concentré. Dans l'hémicycle il nous est déjà arrivé de voir une ou deux têtes s'affaisser, un peu comme dans un concert quand la salle est trop chauffée et qu'on inflige la n°1 de Sibélius, j'ai aussi remarqué un homme lire le journal et un coach faire la leçon à ses élèves (dans l'assemblée, eux), mais un auditeur venant entendre pour apprendre, comprendre avant de pourfendre, je ne l'avais ni vu, ni imaginé.
D'autant que la question soulevée, concernant l'éventuelle délocalisation des crèches Bérulle 1 et 2 effectuée en catimini, est pertinente et que l'auteur cite des paroles énoncées lors des conseils, qui en interdisent toute contestation.
Je remercie donc M. Alonso de l'intérêt qu'il porte à la vie municipale, des réflexions qu'il y a nourries, et des questions pugnaces qu'il n'hésite pas à poser.
Je laisserai au maire le soin de répondre sur l'avenir qu'il envisage pour les crèches de notre ville et qui ne concerne pas mes délégations.
En ce qui concerne le Conseil général, la responsable du secteur crèche de la troisième commission "Droits sociaux, solidarités et santé" a effectivement visité des sites de possible reclassement pour Bérulle 1 et 2, au niveau de l'IGN, mais rien n'est tranché. Le Conseil général n'est pas décisionnaire.
J'oubliais de préciser que si la balle était au Centre aujourd'hui, puisque M. Alonso dirige le Modem de notre ville, l'important sera de la détenir lors des tirs au but en mars.