« Peu de gens savent être vieux » !
Cette réflexion nous fait sourire, nous saint-mandéens. Son auteur, un habitant de l’ouest parisien ne savait pas qu’au XXIè siècle dans notre ville un système de protection sociale à la tête duquel se trouve Dominique Grujard permettrait de répondre à toute détresse à tous besoins grâce à trois assistantes sociales aux parfaites compétences, dévouées et présentes à leur bureau mais mieux encore : sur le terrain.
La situation de ce nanti ne nécessitait pas téléalarme, portage de repas et l’été surveillance téléphonique quotidienne comme nous le proposons aujourd’hui, mais l’époque était différente. Ce malade goutteux et qui faillit perdre la vue n’imaginait pas que notre service invite la population à des conférences gratuites sur des sujets comme la tristement célèbre DMLA (dite « macula ») ou beaucoup d'autres maladies liées à l’âge.
Ce noble ne pensait pas que des aides aux saint-mandéens en difficulté pour régler leur loyer étaient mises en place en partenariat avec le Conseil général, et que des aides exceptionnelles existaient.
Ce descendant de Pic de la Mirandole dont Voltaire précisa qu’il connaissait vingt deux langues à dix huit ans, ne pouvait se douter qu’un jour à Saint-Mandé naitrait un Centre d’Amélioration de la Mémoire accessible à tous. Il ne concevait pas qu’avec le Centre de Soins Infirmiers et le Service de Soins Infirmiers à Domicile dirigés avec brillo par Martine Guinot, il aurait pu gagner des années de vie !
Enfin, cet écrivain amoureux des salons, à l’époque lieux de discussions et réflexions philosophiques, n’avait pas rencontré Florence Lavoué qui a créé avec son équipe un programme annuel de sorties et vacances dans lequel sont égrenées les visites de musées, de monuments architecturaux renommés, de demeures d’artistes. Elles n’ont pas oublié d’y intégrer des moments festifs permettant à nos saint-mandéens de se retrouver pour tisser de véritables liens sociaux entre eux.
Il n’y a qu’une demande qu’il a obtenue et que nous ne pourrions satisfaire : passer ses derniers instants avec Bossuet.
Mais la vie est à vous, à nous et avec de tels programmes il est hors de question d’imaginer pareille démarche.
Quel bonheur de ne pas être le comte de La Rochefoucauld mais un simple saint-mandéen du XXIè siècle !
Voilà où et en quoi mon action va continuer de se développer en cette année 2012