Souvenez-vous lors des élections européennes puis aux régionales, de ces candidates dont les compétences étaient aussi courtes que les jupes et dont la richesse du CV s’expliquait par un nombre de postes aussi important que celui de leurs amants. Eh bien, pour ces prochaines élections un nouveau pouvoir va nous être proposé. Foin du QI, des diplômes ainsi que des idées, non, la force vient de l’OS, (« Ouvrière du Sexe » disait l’une d’entre elle interrogée au 20h sur les fameuses prothèses), os rongé régulièrement et dont la docilité égale les exigences. Etudiant, on parlait de « cuisse », mais loin d’être légère celle-ci est devenue ferme dans ses revendications.
Le droit de cuissage vient d’induire un droit nouveau, celui de la « cuisse » ! Logique si on veut que le cuisseur puisse poursuive son « troussage des domestiques » pour reprendre le terme de feu Jean-François Kahn.
La Pompadour aimerait donc de la reconnaissance. Elle souhaiterait une déférence de la part de celles chez lesquelles le Baron, issu de cette nouvelle noblesse qu’est la politique, n’aurait conçu que dégout pour les cuisses. Ce seigneur ne les supportent pas aussi fripées que le visage de cette candidate à la présidentielle.
Donc notre admiratrice de l’ancien régime, sur ce plan uniquement, aimerait que les animaux de la basse-cour, les militants, fassent un peu plus que caqueter. Certes ils vont s’ébrouer pour elle, sur les marchés pour tracter, la nuit pour coller et le reste du jour pour mettre sous pli… ses idées ! Car elle ne possède pas que deux cuisses, diantre sa cervelle n’est pas celle d’une simple poule !
En outre, elle apprécierait qu’on vienne lui manger quelques graines dans la main ! Oui mais, me direz-vous s’il s’agissait de graines bio, du maïs garanti sans OGM ?
Alors chapeau bas devant cette cuisse rose de joie !
À moins que celles et ceux qui ont tant milité pour l’égalité ne se révoltent… dans leur salle de bain ou ne hurlent… dans leur cave ou ne contestent… auprès de leur conjoint ou ne regrettent… sans témoin ou simplement émettent un faible murmure de protestation coincé au fond de la gorge et qu’il ne faudrait prendre mon bon Maître, pour l’ébauche d’une interrogation.
Chapeau bas devant le puissant !
Le Baron est un homme généreux qui ne manquera pas de venir admirer le poulailler lors d’un marché, mais une fois pas plus. Il aura bien un sucre dans sa poche mais il faudra tendre le cou puis le baisser assez pour picorer les restes à terre si d’autres plus jeunes l’ont attrapé avant.
Mais sachez que vous aurez toute la sympathie du Baron et de la Vicomtesse et s’il vous pince la joue, ce n’est pas parce qu’il serait tenté de le faire pour une autre partie de votre corps. Il vous rappelle qu’on rougit devant le Maître !
Voici un bien triste conte, que certains ont l’outrecuidance de vouloir vous soumettre, aussi cherchez bien ce bulletin « Pompadour » que vous aurez à votre disposition avant l’isoloir.
Enfin, « Pompadour » non ! Elle, était malgré tout une femme de lettre.
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