Actuellement l'inquiétude aurait tendance a laisser la place à de l'angoisse, vous savez juste avant l'horreur, tant on pressent les conséquences des drames ignorés.
Certes il bouge mais ne va nulle part. Il constate, prend la mesure de la complexité des problèmes, fait des déclarations sur l'ampleur de la crise ("exceptionnelle"), rencontre les uns, les autres, mais les français attendaient un président solide, rassurant, avec des idées et surtout bien entouré... À la place les français, impatients et pourtant prêts à adopter le nouvel homme providentiel, ont eu droit à une réaction à la Mac Mahon lorsque, devant la fameuse crue de la Garonne, il déclara "Que d'eau! Que d'eau!". Lui aussi était président mais c'était en 75, 1875!
Dans ce contexte, comment ne pas se poser des questions:
_Est-il normal d'avoir laissé dissoudre le rôle de la France en quelques semaines pour laisser s'exercer la domination germanique?
_Est-il normal de donner à notre président la même importance que celle du premier ministre de l'impossible gouvernement belge?
_Est-il normal d'avoir caché à ceux qui ont voté Hollande qu'il était le frère jumeau de Papandréou?
_Est-il normal d'avoir choisi un premier ministre à son image: sans saveur, sans odeur, sans couleur? On savait que les humains étaient constitués de 2/3 d'eau, mais on vient de découvrir que chez certains ça pouvait faire plus.
Peut-on être sincèrement normal quand on doit gouverner un pays de 66 millions de personnes? Ne faut-il pas avoir certaines capacités que d'autres ne possèdent pas ou n'ont pas cherché à cultiver?
Avant l'élection chacun pensait que F. Hollande minorait son importance, oubliait une partie de ses compétences, infériorisait ses capacités.
Et si tout cela était réel?