Qu'ont-ils de plus? Peut-on trouver des différences de l'un à l'autre? Un marquis peut-il être divin et un roi quelconque?
Le premier texte rappelle que le service de renseignements de l'époque dépend directement du roi. Donc rien à voir avec la période de Villepin.
La deuxième lettre indique: "Je vous envoie Monsieur la comédie de Beaumarchais, je l'ai lue et fait lire: le censeur ne doit en permettre ni la représentation ni l'impression", très actuel! Il faudrait remplacer Beaumarchais par Bettencourt, ou Guillon...
Ce courrier-ci fut écrit près de Saint-Mandé, à Montreuil il y a 4 siècles et était destiné à la mère du créateur de Versailles (lequel?).
Voici la vraie différence qui existe entre eux et nous, certains travaillent d'autres passent du temps à signer! Mais ne soyons pas discourtois et évitons les critiques à l'égard de "Vostre très bone amye" (sic).
Pour l'article concernant l'érotisme, le premier courrier était signé Sade, assez simple je le reconnais, le deuxième auteur était anglo-saxon: Miller, non pas l'austère Arthur qui fut incapable de pouvoir empêcher Marilyn, son épouse, de se suicider, mais le truculent Henry qui donna chaud à tous à force de nous décrire ses turpitudes sous les tropiques.
Enfin le lubrique dessinateur de cette attaque sexuée a mis en scène "Le cuirassé Potemkine" emblèmatique film communiste dont l'anthologique scène de l'escalier (une poussette descend l'escalier du Palais d'Hiver sans contrôle, puisque la mère qui la tenait vient d'être tuée) méritait d'être immortalisée par la dénomination "Escalier Potemkine" des marches non accessibles aux personnes handicapées qui mènent au coeur du bâtiment du Conseil Général dirigé par les communistes! Le peintre-cinéaste est donc Eisenstein.
Voici l'original du torride dear Henry, dont le nom Miller ressemblait à une lettre près à l'érotomane citée: