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  • : LE BLOG DE JEAN EROUKHMANOFF
  • : Billets d'humeur et réflexions engagées autour de la vie politique et citoyenne de Saint-Mandé et du Val de Marne
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Jean EROUKHMANOFF

Médecin généraliste à Saint-Mandé, ancien conseiller général et maire-adjoint de la ville.

Le Zoom Sur

Saint-Mandé et moi

RUE JEANNE D'ARC: C'est dans cette rue que mes parents ont choisi de s'installer ,en 1956 ,j'avais 4 ans.

RUE DU COMMANDANT MOUCHOTTE: C'est la rue de mon école maternelle puis , primaire. On l' appelait "Mouchotte" mais elle a été baptisée Charles Digeon.

AVENUE DU GENERAL DE GAULLE(anciennement rue de la République): J'y ai installé mon cabinet de Médecine Générale, pour soigner une patientèle qui me ressemblait, j'avais 25 ans.

Rue de l'ABBE POUCHARD: Mon fils aîné y a fait ses premiers pas.

Rue DE BERULLE: La rue du Conservatoire Robert Lamoureux, ma fille contrairement à ses frères adorait les cours de solfège.

Avenue DAUMESNIL: C'est là que nous nous sommes installés avec mon épouse, pour élever nos trois enfants et recevoir désormais avec un grand bonheur nos deux petits-fils qui attendent avec impatience la réouverture du Zoo.

Archives

Bio

1956 Je découvre Saint-Mandé, le bois ,les manèges ,le zoo, et les coupes de cheveux réglementaires d'Edmond, le coiffeur de la rue Jeanne D' Arc. 1969 :j'obtiens mon bac au lycée Berlioz. 1976 : j'ai fini mes études de médecine et j'effectue mon service National dans le 404 ème Bataillon de Commandement et de Soutien. 1977 : j'ouvre mon cabinet de Médecine Générale à Saint Mandé et je crée une consultation de Médecine Générale au dispensaire ST Yves ,à La Courneuve ,ne pouvant refuser la requête de Sœur Cécile, une patiente que j'ai soignée lors de mon internat au Hertford British Hospital,à Paris. 1980:Le Sénateur -Maire Jean Bertaud célèbre mon mariage avec Michelle, Chirurgien -Dentiste qui exerce avec moi ,avenue du Général de Gaulle. 1981,1984,1987 : Trois très grandes années, la naissance de mes enfants. 1995 : J'intègre le monde politique local de Saint Mandé, je deviens Conseiller Municipal ,puis Adjoint au Maire. 2001 :Je suis élu Conseiller Général de Saint -Mandé. 2008 : Je suis réélu Conseiller Général par les Saint- Mandéens.

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 23:25

Il choisit patiemment une moufette, que craindraient les plus virulents, une lapine pour sa douce pelisse où il se pelotonnerait les pieds, les hivers étaient dit-on très froids, un renard qu’un piège avait rendu boiteux, un dog sage et puissant. Ils élurent domicile dans un vieux phare, dont il lui arrivait de descendre parfois et quand personne ne le regardait il s’aventurait alors jusqu’à une carcasse de bateau. Il sautillait pour aller tout au bout de l’épave puis lançait le cri de guerre que chacun connaissait.

Un soir un vieux phoque qui rêvassait, si enduit de sable que le roi le prit pour un rocher, lui lança : « C’est la poupe, pas la proue ! ». Le roi suffoqua : une pierre qui parle, qui me parle, qui me contrarie et pire me contredit ! « ça peut te porter malheur… » continua l’otarie qui se dandina. D’un dernier mouvement du corps le veau marin glissa vers la vague qui l’emporta. Le roi jura, pesta. Il se retourna. Une planche venait de craquer. Fifi la môme vert de gris arrivait tout essoufflée. « Tu es roi, c’est pour toi. » Elle lui tendit le paquet du vieux Pappy. Il l’ouvrit : « Des pantoufles de vair ? ». Il pensa « C’est le signe d’un grand destin. Au diable ce marsouin ! »

Bientôt des nuages assombrirent le ciel, en fait des nuées de corbeaux que prairies et forêts ne contentaient. Le royaume des hamsters les intéressait. Ils l’encerclèrent, attendirent mais cela ne pouvait suffire. On l’isola puis on le harcela.

La survie s’organisa, certains s’exilèrent. Les rapaces lancèrent les fouines espérant glaner les reliefs. Le monarque les arrêta, il ne les autorisait pas à faire main basse sur son pays… enfin, pas tout de suite !

Il se démena pour trouver le meilleur acheteur. Les prédateurs se bousculaient pensant avaler d’un billet la proie convoitée. Mais le maitre était gourmand, insectes et puceron ne le satisfaisaient pas. Les nécrophages le comprirent et ajoutèrent aux lingots… des souricettes vivantes trépidantes, en un mot aimantes. Mais son appétit devenait insatiable. Le soir, tous les soirs bien tard, le noctambule faisait trembler le phare dans un grand tintamarre. Les filles jappaient, « On est tes groupies, tu es notre vamp ! » hurlaient-elles. Il se regardait avec une moue, ses plumes menaçaient de disparaitre, il fallait qu’il y pense. « Vous attendez les récompenses ? » Son froncement de sourcil fit place à un large sourire. Du geste auguste du semeur il lança pièces et billets. Puis vint la liste, celle des terriers qu’il fallait distribuer aux plus excitées. Quelle belle soirée !

Et le condor passa la tête par l’encoignure de la fenêtre « Tu dors ? » Le roi lui répondit « Jamais de la nuit, que me veux-tu ? » L’oiseau ouvrit un large bec « Le fromage ! Tu en as bien profité, on t’a regardé. On t’a régalé, maintenant on veut des terriers à creuser. » Le roi tergiversa « Je me suis juste amusé avec trois musaraignes qui sont venues pour moi. » L’autre fit claquer son bec « Nenni, tu es en dette, il est temps de casser les noisettes de tes petites bêtes. Confisque-leur le fruit de leur labeur pour le redistribuer… aux deux poches que j’ai sur le coté. Surtout évite les pleurs, invente mille fêtes, mille raisons de t’aimer. Offre-leur le jus de pomme en automne, le vin chaud pour la saint Nico, la limonade lors de la grande parade et en été la glace au thé. Tu glisseras dans les boissons, le philtre que je t’ai préparé, ils vont rêver, t’aimer et travailler, et tu pourras les rançonner. » Le roi opinait « N’oublie pas, imite César pour les nectars, vin chaud-jus de pomme et tu seras leur homme ! »

A SUIVRE...

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