Vincent Peillon c'est un peu le grand frère, celui qui qui a compris le problème des jeunes.
Les devoirs à la maison ça ennuie tout le monde, les parents qui ne peuvent plus regarder "Les Experts" ou écouter Nikos et les enfants qui n'ont plus le temps de "facebooker", alors la méthode Peillon, c'est : on tape "devoirs", on clique sur "corbeille", et on allume "applause"!
Les vacances c'est sacré, d'ailleurs il y a consensus: parents, enfants, profs. Alors la méthode Peillon reste identique à la précédente: on tape "jours de travail", on clique sur "corbeille" et on allume "applause".
Pour les cours l'après-midi, il faut appliquer la même démarche.
Bientôt au programme l'aurthograffe, d'ailleurs dans ce mot il y a presque girafe pour broyer les dictionnaires et les vieilles barbes avec. En prime on vote à l'hunnnanimitié "pour le langage SMS".
Rapidement l'ennui s'installe. On va allumer un grand feu de joie et sur le bûcher on va lancer les deux guerres mondiales des programmes d'histoire, ça pourrait embrouiller ce héros qui trahit. Par contre la colonisation, ça ne mange pas de pain, avec les généraux dignes d'Aguirre qui créent Dien Bien Phu, les Salan qui auraient voulu prolonger le XIXème sur le thème "y'a de bons bananias" en Algérie.
Mais même ça il faut l'apprendre. Alors je ne sais si c'est survenu après une ligne de coco, mais pour éviter le traumatisme du "par coeur" un tarpé, un "p'ti" j'entends, pourquoi pas?
Nous à Saint-Mandé on n'a pas la vision "peillonesque" du monde et de l'éducation. Pour la semaine du goût on a offert comme on le fait depuis bien longtemps un petit déjeuner complet à nos élèves de 6ème. Ils ont apprécié un verre de lait, du pain, un croissant, de la confiture, pas la verte de Baudelaire à base de semelle (cannabis). À neuf heures ils étaient frais et dispos, pas embrumés encore par les vapeurs éthérées de ces "p'tis joints" qui ne feraient pas de mal à un ministre...
Alors j'ai une suggestion à soumettre à Ayrault: et si on tapait "Peillon" qu'on clique sur "corbeille", après tant d'inepties même les parents les enfants et les profs, en voyant disparaitre celui qui était sous le bonnet d'âne, se mettrait à applaudir sans qu'il soit besoin d'allumer l'ordre.