Les éclaireurs, alliés aux agents infiltrés, recrutèrent les troupes sur les marchés afin de lancer la première offensive. Elle eut lieu mardi, au coeur du domaine, menée par le mitrailleur en chef qui appela en renfort la presse pour couvrir l'évènement. Le deuxième assaut se déroula trois jours plus tard, dirigé par les barons qui revendiquaient ce territoire: un ancien ministre Vaillant et un futur (?), le nouvellement nommé "Jacquouille des fripouilles". Les hordes de ces seigneurs se déployèrent sur les deux terres voisines, au pied du donjon le plus haut d'Europe et sur les collines de la ville voisine.
La guerre est bien déclarée. On annoncerait même l'arrivée d'un roi!
La contrée tiendra-t-elle?
Un premier bilan s'impose.
Les maigres fléchettes même pas empoisonnées, lancées sur les masures jouxtant le chateau, lancées par quelques archers misérables s'écrasèrent sans conviction sur les hauts murs. Le drap accroché en haut d'un bastion avec "Non aux ventes à la découpe", puis vite retiré ressemblait plus à un drapeau blanc. Le mitrailleur, lui, n'usa aucune balle, ni son fusil, il venait pour la photo des archives de l'histoire. Ceci n'améliora pas la mobilisation des troupes, elles comprirent que n'est pas Bonaparte qui veut.
Les deux autres temps forts, plus révolutionnaires remplirent des salles et échauffèrent les esprit en vue de la suite. Elles prouvaient que les terres en jachère étaient convoitées et que les comtés de la périphérie comptaient agrandir leur territoire. Un comte ne se déplace pas pour rien, alors deux...
... et quand un roi y campe un dimanche avec sa cour?
Commentaire de David Dornbusch