Un médecin juif quitte son cabinet à 20 heures le 2 janvier et va décéder d'une balle tirée dans le dos. Dans la même ville, Valenton, le courageux candidat U.M.P. qui affronte le Parti Communiste, sans aucune chance, est hospitalisé après une agression d'une extrème violence dans sa permanence. Quelques jours plus tard, son épouse, qui remplace son mari dans le même lieu, est à son tour frappée et insultée. Le 14, il y a trois jours la synagogue de la ville voisine, Villeneuve Saint Georges, est incendiée (il s'agit d'un acte criminel, pas d'un accident).
Alors il est temps de parler vrai, de dire que d'inciter à la haine raciale est ignoble et inadmissible, qu'encourager les imbéciles dans leur bétise, puis se servir d'eux pour assouvir sans le montrer son penchant xénophobe n'est pas digne ni d'un homme ni d'un parti politique.
Et surtout qu'on n'inverse pas les rôles, le méchant n'est pas celui qui s'est fait tuer ou frapper. Qu'on ne nous refasse pas le "coup" de "Copernic". Rappelez-vous, le 3 octobre 1980 une moto piégée explose devant la synagogue de la rue Copernic tuant quatre personnes et en blessant une trentaine d'autres, le but recherché était de déclencher la bombe à la sortie d'un office de shabbat pour exterminer 300 hommes, femmes, enfants. À l'époque, immédiatement, la gauche accuse l'extrême droite, et la complaisance du "pouvoir giscardien", ceci à quelques mois des élections présidentielles, permettant peut-être à F. Mitterrand de gagner les voix décisives. Or le tueur était d'extrême gauche, appartenait au FPLP de G. Habache et serait Hassan Diab arrété au Canada il y a quelques mois.
Le 15, hier, comme chaque année, lors du discours des voeux, à "l'Institut le Val-Mandé", un Conseiller Général communiste s'est permis de salir le peuple israëlien, d'encenser le Hamas, groupe reconnu comme terroriste par la communauté européenne, qui fait déboucher dans les hôpiteaux les tunnels par lesquels il s'approvisionne en roquettes lancées sur Israël, qui se sert de ses enfants comme boucliers pour tirer sans risque sur les chars. La guerre n'est pas belle, il est bien difficile d'y reconnaitre le bon et le méchant, restons donc humbles. Mais les propos de cet homme politique furent, comme chaque année, indécents, indécents à l'égard des personnes handicapées qui ce jour là devaient être à l'honneur dans leur institut, indécents à l'égard des invités, véritables ôtages privés de droit de réponse, indécents à l'égard de ce moment de paix qui suit Noël, mais l'indécence ne connait pas la trêve.
Sachant, que chaque année ce sinistre personnage impose publiquemenet sa propagande déplacée, vous comprendrez que j'ai, dans les conditions décrites en début d'article, boycotté la cérémonie.