Comment ne pas présenter mes meilleurs voeux à toutes les Saint-Mandéennes et tous les Saint-Mandéens, comment ne pas souhaiter un nouveau départ à notre ville?
L'année 2014 va être déterminante pour notre avenir. Saint-Mandé est à un tournant, il y a 20 ans on la comparait avantageusement à Neuilly, rappelons-nous cette formule de Belmondo dans un film de Lautner "... bierntôt je pourrai me payer tout Saint-Mandé" car elle incarnait aussi le Monaco de l'Ile-de-France.
Mais après Jean Bertaud et Robert-André Vivien, deux maires plébiscités par la population, celui qui prit la place par défaut, puisque les funérailles du précédent ne permirent de réelle campagne, régna sans éclat pendant près de 20 ans. Jusqu'à ce que ses Premiers adjoints démissionnent à la suite les uns des autres, dégoûtés, et que leur durée de vie soit de plus en plus brève.
Le scandale des logements sociaux attribués selon le bon vouloir du prince, les places en crèche données après étude approfondie de Monseigneur, le Bulletin Municipal érigé en organe de propagande pour la campagne des municipales, où "Je suis partout" apparaît plus fréquemment que Brejnev, à la grande époque, dans "la Pravda", tout cela nous rappelle les méthodes des régimes totalitaires des années trente.
Il est temps de souhaiter une prompte retraite dès le 31 mars prochain à celui qui n'est plus de notre siècle mais qui voudrait faire un dernier tour de piste. Saint-Mandé ploie sous les impôts, nous ne méritons pas ça.